Week-end magique dans la cordillère
Citation du jour : "J'écrivais des silences, des nuits. Je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges." Arthur Rimbaud, premier punk de l'histoire...
Voilà les photos parlent d'elles mêmes je crois. Encore une escapade fantastique dans les Andes. Partis à 7h du matin de Valparaiso, et après deux sessions de bus, une traversée de Santiago en métro et 20km d'auto-stop (merci à cette jeune famille chilienne qui s'est serrée comme des sardines pour qu'on puisse monter dans leur mini-bus...), on est arrivé vers midi à San Gabriel petit village niché dans le coeur du Cajon del Maipo. C'est étonnant de voir des paysages aussi vertigineux à une heure et demi à peine de Santiago. L'impression visuelle donnée par les différentes teintes et les dimensions des montagnes est à couper le souffle. Sur les photos au-dessus vous pouvez respectivement admirer le cerro El Morado (4400m), le volcan San José (5800m), et enfin la vue que l'on avait depuis la lagune où l'on a campé le samedi soir. Je n'ai pas pu m'empêcher de mettre 3 photos du même paysage qui correspondent chacune à un moment particulier de la journée : matin, après-midi et soir. Après une petite session de marche, on s'est donc reposé le samedi soir au bord de la lag
una El Morado. Après avoir eu droit à un coucher de soleil qui donne aux paysages des allures de tableaux, on admire les étoiles qui se multiplient au fur et à mesure que la nuit tombe. Ensuite, s'endormir fut un peu plus difficile à cause d'un sol "légèrement" rocailleux et de voisins chiliens "légèrement" bruyants! Enfin bon, nous sommes repartis le lendemain matin jusqu'au pied du glacier San Fransisco où nous avons pu toucher la neige, où plutôt la glace...Ensuite, il a bien fallu commencer à organiser notre retour : En effet, notre confiance en la régularilité des transports chiliens n'est pas des plus élevée! On regagne donc la civilisation où l'on peut se restaurer. Après un léger repas la veille au soir (une boite de thon et une banane) et un petit dej à moitié bouffé
par les rongeurs, les empanadas (chaussons fourrés à la viande) et le pastel de choclo (gâteau de mais) ne sont pas de refus. Commence alors la misson auto-stop qu'on imagine des plus difficiles vu le nombre de voitures circulant sur la route en pierre, première étape pour rejoindre Santiago. Mais à notre grande surprise, il ne faut attendre que quelques minutes avant qu'un estonien s'arrête et nous dise de monter dans son pick-up. (oui, oui, je sais! nous aussi ça nous a étonné de croiser un estonien en plein milieu de la cordillère! Enfin bon, ce sont les joies du voyage! ) Nous voilà donc partis et on remarque vite que le type se prend pour Sebastien Loeb : on n'avait pas encore expérimenté le rallye dans les Andes. Sympa! Comme on est un peu en avance, on décide de s'arrêter pour voir les cascades d'une réserve naturelle. En se rapprochant de Santiago, on a retrouvé pas mal de touristes et on doit payé l'entrée à la réserve (le gouvernement chilien a bien compris que le tourisme était une mine d'or, vous pouvez en être sûrs!). Même si la cascade n'est pas la plus impressionnante que j'ai vu, l'imposante vue sur les andes vaut le détour. Enfin, après toutes ces péripéties, on saute dans un bus direction Santiago, puis Valparaiso.Allez, la prochaine fois, je redescends sur terre pour vous présenter Valparaiso et mon quotidien qui n'est pas des plus désagréables non plus : soleil, Pacifique et un peu de cours aussi!
Flo, qui espère réussir à vous faire partager un petit bout de ses aventures chiliennes
